Les Iles Vierges Britanniques

Départ le 5 mars comme prévu avec Jean-Marie Et Mimi. 48 heures de navigation, donc deux nuits avec des quarts. Nous aurions aimé quitter la Marina de Pointe-à-Pitre en remontant la rivière salée qui sépare Basse-Terre de Grande-Terre. Malheureusement, les ponts levants sont en panne depuis plus de trois ans. Nous contournons Basse-Terre par la pointe du Vieux-Fort avant de faire route vers le Nord-Ouest.
Nous passons au large de Montserrat, Saint Kitts et Nevis, et la petite île de Saint Eustache couverte dans sa partie ouest de cuves de pétrole, douze pétroliers sont en attente dans la baie : c’est une plate forme de transbordement de pétrole dotée d’une capacité de 13 millions de barils !

Nous allons trop vite et risquons d’arriver de nuit à Virgin Gorda. Alors petit arrêt improvisé de dernière minute sous le vent de l’île de Saba, 1 500 habitants, 800 marches de la plage pour atteindre les premières maisons. Nous prenons une bouée devant une cascade d’eau chaude. Baignade au bout du monde.
Puis nous poursuivons notre route en admirant Diamond Rock.


Une nuit de navigation avec des croisements avec des paquebots, des empannages, des augmentations et réductions de voilure, un joli grain au petit matin : l’équipage n’a pas beaucoup dormi. Pourtant, pour entrer dans Gorda Sound, nous choisissons, la passe la plus étroite et biscornue pour franchir la barrière de corail. Arrêt dans Leverick Bay pour tenter la clairance (clearance ; nous emploierons maintenant le terme français depuis notre passage dans les îles françaises). Le bâtiment de la clairance ayant été détruit, nous devrons l’effectuer à Spanish Town.
Des bruits bizarres dans la transmission nous incitent à une nouvelle vérification visuelle du joint hydrolube sous la coque avec masque et palmes. Ce dernier continue de glisser autour de l’axe de l’hélice. Nous devrons donc le changer au plus vite. Ici, les équipements du Moody sont disponibles, en pouces et quart de pouce. Les rendez-vous sont pris vendredi pour une sortie de l’eau le mardi.
Nous profitons de cette petite pause pour remplacer la visite nautique des Baths prévue le samedi 9 mars par une ballade par la route de ce magnifique endroit, se trouvant au cœur d’un des trois parcs naturels des Îles Vierges Britanniques.


Le 10, nous partons, toujours à pied, vers la côte nord de l’île malgré les recommandations nombreuses des habitants de prendre le taxi compte tenu des « grandes distances » à parcourir sur l’île … longue de 15 kilomètres en prenant vraiment les pointes extrêmes et large de 5 kilomètres dans sa partie la plus ventrue. C’est vrai qu’il y fait un peu chaud. Tout au long du chemin, dimanche, les bétonneuses tournent et les camions circulent pour poursuivre la reconstruction après le passage dévastateur d’Irma il y a maintenant un an et demi.

En plus des ravages des cyclones, la population est préparée à réagir à un tsunami puisque les routes d’évacuation sont signalisées.

Est-ce pour éloigner les cyclones? Dans cette maison tout à été peint en rouge…

Au port, tout a été cassé, les bâtiments détruits et de nombreux bateaux aux mâts brisés et coques défoncées attendent sur le terre-plein d’être réparés.

Les habitants restent accueillants et adorables et vivent au rythme de la musique rasta dont chacun en pousse les décibels que ce soit de sa voiture, de son bateau, de sa maison, de son bar ..
Après une marche de 4 kilomètres, un étranglement de l’île nous fait découvrir deux côtes à première vue magnifiques. La côte est, au vent, vue de plus près, est souillée par tous les déchets apportés par la mer auxquels se mêlent de grandes quantité de sargasses qui pourrissent sur la plage. Les décharges sauvages qui bordent la corniche n’améliorent pas la situation. Il faut dire que les gravats ne manquent pas…


Sous le vent, Savanna Bay se dévoile à nous, magnifique, transparente et quasi déserte.

Un point commun aux deux côtés : le kayak. Abandonné, échoué d’un côté, et distrayant des américains en vacances de l’autre.


Mardi matin, réparation faite comme prévu, nous quittons Virgin Gorda direction Santiago de Cuba, les prévisions indiquent 6 jours de navigation en passant au nord de Porto Rico, de la République Dominicaine et d’Haïti.

2 commentaires sur “Les Iles Vierges Britanniques

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  1. votre planning est il conforme à celui du départ ? pas facile de vous situer dans le temps …
    l ‘antenne pour l ‘AIS a t elle posé probleme à la douane de Cuba ?
    belles images de ces gnos blocs de pierres … ils ressemblent à ceux de Tregastel .

    J’aime

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